L’homme qui plantait des arbres

Mise en scène et interprétation de Jérôme Robart

Écrit par Jean Giono en 1953, sous le titre original «L’homme le plus extraordinaire que j’ai rencontré».

« Pour que le caractère d’un être humain dévoile des qualités vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues années. Si cette action est dépouillée de tout égoïsme, si l’idée qui la dirige est d’une générosité sans exemple, s’il est absolument certain qu’elle n’a cherché de récompense nulle part et qu’au surplus elle ait laissé sur le monde des marques visibles, on est alors, sans risque d’erreurs, devant un caractère inoubliable. »

Jean Giono

Résumé :

1960, un homme raconte sa rencontre avec un homme exceptionnel. Un berger qui pendant que les humains se déchiraient dans des guerres mondiales, plantait obsessionnellement des arbres dans des coins désertiques.

Extrait de la pièce :

Objectif :

Faire prendre conscience aux spectateurs de la responsabilité de nos actes envers la nature et la vie. De l’importance des arbres.

Tous public à partir de 8 ans

Nombre acteurs : 1

Durée : 1 heure

Technicien : Régisseur lumière

Disposition scénique : Frontal

Peut se jouer en extérieur, dans une grange et en établissement scolaire.

Notes du metteur en scène :

En 1953, le Reader Digest demande à Jean Giono de raconter l’être le plus merveilleux qui l’ait croisé et ce texte rempli l’âme.
Faire parvenir « L’homme qui plantait les arbres » de jean Giono dans le monde actuel où l’on a, de toutes évidences, pas suffisamment d’égard pour le vivant, c’est partir en mission pour celui-ci tant cette œuvre nous fait prendre conscience du caractère essentiel de l’action individuelle pour modifier le cours des choses.
L’homme n’est-il sur terre que pour détruire ?
Ne peut-il contribuer à la création globale de la nature ?
Ce récit simple est celui d’un homme qui en rencontre un autre au milieu des montagnes désertiques, un humble aussi discret que déterminé. Un homme tout entier engagé dans une action simple et quotidienne et qui ne cesse pas durant de longues années d’agir pour la vie. Le texte révèle la qualité de ses actes et par défaut, la qualité des nôtres. Dans une teneur puissamment bénéfique, Jean Giono nous montre dans un temps de patience et de persévérance, un temps d’un autre temps, un chemin de vie. Celui de « l’homme qui plantait les arbres ».
Si chacun pouvait partir avec un petit quelque chose au cœur, à l’issue de ces représentations, je serais pleinement dans ma mission de passeur de textes. J’aurais prolongé la pensée de Giono jusqu’à nous et j’aurais œuvré pour la Terre et pour l’Homme car sans Terre point d’Homme, alors que l’inverse est moins vrai.

Je vous invite à vous laisser emporter, métamorphoser profondément par ce texte, peut-être à envisager nos responsabilités nouvelles vis à vis du vivant. Aujourd’hui tout nous y invite n’est-ce pas ? Aujourd’hui nous savons.
Un acteur, une table et dans la théâtralité la plus simple qui soit, nous voilà partis dans les Alpilles vers un monde que nous pourrions rendre si beau…

Jérôme Robart